Bouffées de chaleur à la ménopause : 10 astuces efficaces pour les soulager naturellement

Syndrome prémenstruel : les solutions naturelles des gynécos pour dire adieu aux symptômes

Irritabilité, fatigue, ballonnements, douleurs… le syndrome prémenstruel (SPM) peut être un véritable calvaire pour de nombreuses femmes chaque mois. Si vous en faites partie, pas de panique ! Nous avons interrogé des gynécologues qui nous livrent leurs meilleures astuces naturelles pour soulager les symptômes du SPM et mieux vivre ses règles. Détails.

Qu’est-ce que le syndrome prémenstruel exactement ?

Le SPM désigne l’ensemble des troubles physiques et psychiques qui apparaissent chez certaines femmes dans les jours précédant les règles. Ces symptômes sont liés aux variations hormonales du cycle menstruel, en particulier la chute de la progestérone et l’augmentation des œstrogènes.

Les signes les plus fréquents sont une fatigue intense, une irritabilité, une hypersensibilité émotionnelle, des sautes d’humeur, mais aussi des tensions dans les seins, des ballonnements, des maux de tête ou encore une prise de poids. Un cocktail explosif qui peut sérieusement impacter le quotidien !

Réguler son alimentation pour limiter les symptômes

Premier réflexe pour mieux vivre son SPM : manger équilibré. « Une alimentation riche en fruits, légumes et céréales complètes aide à réguler les fluctuations hormonales et à réduire les symptômes » explique le Dr Laure Derbré, gynécologue. Misez sur les aliments riches en magnésium (légumes verts, fruits secs, cacao…) qui luttent contre la fatigue et le stress.

Pensez aussi à limiter votre consommation de sucre, de caféine et d’alcool qui ont tendance à exacerber les dérèglements hormonaux. « Le soir, évitez les repas trop copieux et trop gras qui favorisent les ballonnements et les troubles du sommeil » ajoute la spécialiste. Optez pour une cuisine légère à base de légumes vapeur, de poisson ou de céréales.

Pratiquer une activité physique douce mais régulière

Pour soulager les symptômes du SPM, rien de tel que de bouger ! « Une activité physique régulière permet de libérer des endorphines, ces hormones du bien-être qui réduisent stress et anxiété » souligne le Dr Derbré. Lors de la phase prémenstruelle, privilégiez des disciplines douces comme la marche, la natation, le yoga ou le Pilates.

L’idée est de pratiquer au moins 30 minutes par jour pour profiter des bienfaits anti-SPM du sport. Mais attention à ne pas en faire trop sous peine d’aggraver les symptômes : « Évitez les séances trop intenses qui risquent d’augmenter la fatigue et les douleurs » prévient la gynécologue. À vous de trouver le bon équilibre !

Essayer des compléments alimentaires ciblés

En plus d’une hygiène de vie saine, certains compléments alimentaires peuvent aider à réduire les troubles prémenstruels. C’est le cas de l’huile d’onagre, riche en acides gras oméga-6 qui régulent la production de prostaglandines, ces hormones impliquées dans les douleurs et l’inflammation.

La vitamine B6 est aussi une alliée de choix : « Elle participe à la synthèse de la sérotonine, un neurotransmetteur qui joue sur l’humeur et le sommeil » indique le Dr Derbré. En cure de 2 à 3 mois, elle aide à diminuer les symptômes psychiques du SPM comme la déprime et les sautes d’humeur. Demandez conseil à votre médecin pour trouver la formule la plus adaptée.

Miser sur les plantes et l’homéopathie

La nature regorge aussi de solutions pour mieux vivre son syndrome prémenstruel. « Les plantes comme l’alchémille, le gattilier ou la passiflore sont de précieuses alliées pour rééquilibrer les hormones et apaiser les symptômes » souligne la gynécologue. En gélules ou en tisane, à prendre en cures de 3 mois minimum pour un effet optimal.

Côté homéopathie, certains complexes comme Cyclease ou Folliculinum peuvent être intéressants pour réguler les troubles du cycle et atténuer les désagréments prémenstruels. Là encore, une cure de 3 mois est recommandée, à renouveler si besoin. Le tout sous supervision médicale !

Apprendre à gérer son stress

Irritabilité, hypersensibilité, insomnies… les symptômes psychiques sont souvent les plus handicapants du SPM. Pour les soulager, apprenez à gérer votre stress au quotidien. « Les techniques de relaxation comme la cohérence cardiaque, la sophrologie ou la méditation sont très efficaces pour réguler les émotions » assure le Dr Derbré.

Pratiquez-les régulièrement, surtout en période prémenstruelle où le stress a tendance à s’accumuler. Vous pouvez aussi tenir un journal de bord pour identifier les facteurs déclencheurs et trouver des stratégies d’adaptation. L’objectif est de transformer ce moment de tension en opportunité de prendre soin de soi.

Avec ces solutions 100% naturelles, vous êtes parées pour mieux vivre votre syndrome prémenstruel et ne plus le laisser gâcher votre quotidien. N’hésitez pas à en discuter avec votre gynécologue qui pourra vous orienter vers les options les plus adaptées à votre cas. Le SPM n’aura plus qu’à bien se tenir !

Vos questions sur le syndrome prémenstruel

À partir de quand consulter pour un SPM ?

Il est recommandé de consulter un médecin lorsque les symptômes du SPM sont invalidants et retentissent sur la qualité de vie (fatigue intense, sautes d’humeur ingérables, douleurs insupportables…). Un suivi gynécologique permet de trouver des solutions adaptées et d’éliminer d’autres pathologies comme l’endométriose.

Existe-t-il des traitements médicamenteux contre le SPM ?

Lorsque les mesures hygiéno-diététiques ne suffisent pas, certains traitements médicamenteux peuvent être proposés : antidouleurs, diurétiques, anti-inflammatoires ou même antidépresseurs et anxiolytiques dans les cas les plus sévères. La contraception hormonale aide aussi à réguler les symptômes. Tout dépend de l’intensité du SPM.

SPM et endométriose, quelle différence ?

Si le SPM et l’endométriose partagent certains symptômes (douleurs pelviennes, fatigue, troubles digestifs…), leurs causes sont différentes. L’endométriose est une maladie chronique liée à la présence de muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Elle nécessite une prise en charge spécifique (chirurgie, traitement hormonal…). En cas de doute, parlez-en à votre gynéco !